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Penser et s’approprier un sujet de relations internationales : l’exemple de Hiroshima et du nucléaire



Jeudi 10 mars 2016, 18h30-20h –  Espace de conférences de l’IRIS (2 bis rue Mercoeur – 75011 Paris) 

 

Entrée gratuite, inscription obligatoire

 

Conférence de Barthélémy Courmont, directeur de recherche à l’IRIS, à l’occasion de la sortie de son livre Mémoires d’un champignon. Penser Hiroshima (Lemieux Editeur).

 

Le métier de chercheur en relations internationales implique, face à des sujets qui dépassent largement l’analyse et mettent en opposition plusieurs disciplines et imposent un devoir de mémoire, un investissement personnel très lourd. La destruction de Hiroshima en 1945, et ses conséquences sur sept décennies de relations internationales, fait partie de ces sujets. Penser et communiquer sur un tel sujet, c’est se mesurer au poids de l’histoire et aux perceptions qui l’accompagnent. C’est constamment lutter contre les idées reçues et les interprétations hâtives, pour conserver un regard scientifique, sans pour autant négliger l’impact que ce sujet peut avoir sur les sociétés. En ce sens, tous les sujets de recherche en relations internationales sont, à plus ou moins grande échelle, confrontés aux mêmes défis. Que ce soit dans le cadre d’un mémoire de recherche universitaire, d’une publication ou d’un projet professionnel, le chercheur se pose les mêmes questions, et s’accapare ainsi le sujet de son étude. Directeur de recherche à l’IRIS, où il travaille sur les enjeux sécuritaires et politiques en Asie, Barthélémy Courmont présente dans cet ouvrage la démarche du chercheur face à un sujet majeur, en s’appuyant sur son expérience avec Hiroshima, son sujet de thèse de doctorat et objet de nombreuses publications et manifestations depuis près de vingt ans. Il partage ici son implication en tant que chercheur, dans une approche à la fois personnelle et épistémologique.

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