Le sommet du G7 vient de se terminer à Hiroshima au Japon, confirmant et renforçant le sentiment d'une unité occidentale dans le soutien à l’Ukraine, et dans le rappel à l’ordre de la Chine à l'égard de laquelle ils appellent à « dé-risquer » les relations. Si la rencontre est un succès pour l’unité occidentale, elle témoigne toutefois à nouveau d’une incapacité à dialoguer de manière cosntructive avec la Chine et les pays du « Sud Global ». La nouvelle opposition « the West vs. the Rest », pourtant bien prise en compte par le G7 qui avait invité au Sommet des pays comme le Brésil, l’Inde, l’Indonésie ou la Corée du Sud, se retrouve finalement creusée par la tendance du Groupe des sept à vouloir imposer leur agenda au reste du monde. Dans ce contexte, seul le président Zelensky, qui avait finalement fait le voyage au Japon grâce à un avion français, parvient réellement à ses objectifs. Alors, le G7 peut-il continuer d’agir comme s’il pouvait encore diriger seul le monde, au risque de perdre des alliés qui pourraient s'avérer cruciaux ?