ANALYSES

2017 ou les fortunes diverses du leadership en Asie

Tribune
27 avril 2017
Prolongement logique d’un crépuscule 2016 ‘difficile’ en Asie-Pacifique – péninsule coréenne, Asie méridionale (Afghanistan, Pakistan), sud-est asiatique (Birmanie) -, le premier trimestre 2017 s’est hélas avéré de la même eau : entre tempêtes politiques (Corée du sud), chaos sécuritaire associant conflits et fléau terroriste (Afghanistan, Pakistan, Birmanie, Bangladesh) et tensions géopolitiques préoccupantes (Corée du nord/Etats-Unis ; Chine continentale/ Taiwan ; Inde/Pakistan). L’occasion de centrer l’attention des lecteurs sur les dirigeants asiatiques du moment, sur leurs agendas politiques, verbe et propos, ou encore leur avenir personnel à court terme qui brillent par leur diversité. À l’occasion, leurs excès seront aussi évoqués. À des fins pédagogiques et de clarté, le parti pris d’un classement thématique des situations des un(e)s et des autres a été retenu.

Les personnalités les plus controversées du moment

Un tiercé disparate d’individus, responsables politiques de premier plan dans leur pays respectif (Corée du Nord, Philippines et Afghanistan), émerge indiscutablement du lot. Rien qui ne doive réellement au hasard.

Kim Jong-un (Corée du nord)

Si la palme du mauvais goût et de l’indéfendable mettait aux prises un redoutable trio de compétiteurs de Pyongyang à Kaboul, en passant par Manille, le prix de la personnalité asiatique la plus controversée du trimestre revient malgré tout – à l’unanimité – au dirigeant suprême nord-coréen Kim Jong-un. Cinq ans après l’arrivée du ‘Jeune Maréchal’ aux affaires de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), on ne loue déjà plus ses ‘’bonnes manières’’ et son appétence pour la provocation, non seulement envers Séoul et Washington, mais également Pékin. Après une année 2016 menée sur un rythme enlevé – deux essais nucléaires, 24 tirs distincts de missiles balistiques -, le petit-fils de Kim Il-sung et les cercles du pouvoir de Pyongyang semblent à l’évidence partis sur des bases 2017 élevées. Ils agglomèrent ainsi dans un bilan trimestriel des plus douteux un assassinat (de Kim Jong-nam, demi-frère de Kim Jong-un, à Kuala Lumpur), des énièmes aventurismes politico-militaires[1] et une promesse (à terme) d’apocalypse nucléaire au sud du 38e parallèle et sur le sol américain. Qui dit pire ?

Rodrigo Duterte (Philippines)

En matière d’annonces tonitruantes, d’initiatives sujettes à caution et de considération toute relative pour la diplomatie et les droits de l’Homme, l’actuel chef d’État philippin (en poste depuis juin 2016), le bouillonnant Rodrigo Duterte, n’a pas grand-chose à envier à son homologue nord-coréen. Revendiquant le bilan de 8 000 disparitions de criminels et trafiquants depuis son entrée en fonction, le chantre de la lutte anti-criminalité, anti-drogue et anti-corruption – sans procédure s’il le faut et peu importe ses études d’avocat – ne compte pas s’arrêter début 2017 en si ‘bon chemin’ : ‘’On ne m’intimidera pas et on ne m’arrêtera pas et du reste qui ? La Cour pénale internationale ? Une procédure de destitution ? Si tel doit être mon destin, qu’il en soit ainsi’’, insistait celui que certains surnomment le ‘’Trump d’Asie ‘’ ; sobriquet en disant long sur l‘estime dont jouit l’individu.

Abdul Rachid Dostum (Afghanistan)

La présence dans ce trio de l’actuel premier vice-Président de la République islamique d’Afghanistan (depuis 2014) et ancien warlord ouzbèke, Rachid Dostum – figure politique, ethnique et militaire controversée des quatre dernières décennies de crise – ne dépare en rien ce tableau indélicat. Coutumier des retournements d’alliance, des (mé)faits d’armes et des provocations grossières, cet ancien général de l’armée afghane (durant la période d’invasion soviétique) fait – pour changer – parler de lui ces derniers mois ; en mal, comme souvent. Il doit notamment répondre des accusations de torture et de viol à l’encontre d’un rival politique (enlevé par ses gardes du corps). La présence de cet individu à la réputation pour le moins sulfureuse – et au sein d’un gouvernement lui-même marqué par diverses faiblesses – (voir p.3), n’apporte guère de dividendes à Kaboul en matière de crédit domestique ou de respectabilité internationale.

Parmi les personnalités politiques les plus ‘exposées’

On ne saurait bien sûr placer sur le même plan le quintet de personnalités évoquées ci-dessous. Si leur situation personnelle délicate du moment – sur un plan avant tout politique – n’est guère enviable pour certains (notamment l’ancienne cheffe d’État sud-coréenne et l’actuel Premier ministre pakistanais), le regard extérieur ne saurait pour autant les confondre avec les trois premiers cas dépeints plus haut.

Madame Park Geun-hye (Corée du Sud)

Le 10 mars 2017, un trimestre après avoir vu ses pouvoirs ‘suspendus’ par le Parlement, la désormais ancienne présidente de la République de Corée (février 2013-mars 2017) a été destituée de ses fonctions par la Cour constitutionnelle. Motif : son implication dans une retentissante affaire de corruption et de trafic d’influence, scellant définitivement le sort politique de celle dont le père – et ancien général-dictateur Park Chung-hee (1962-1979) – connut également un épilogue politique tragique (assassiné par le chef des services secrets). L’histoire retiendra que madame Park fut la première femme à occuper ces fonctions et la première cheffe d’État sud-coréenne à connaître pareille fin de mandat anticipé ; un fait politique insolite qui s’ajoute – au mauvais moment – aux divers troubles et affaires[2] affligeant par ailleurs le ‘’pays du matin calme’’.

Madame Tsai Ing-wen (Taiwan)

En ces premiers jours du printemps, on ne saurait faire un parallèle entre les situations politiques de madame Park et de son homologue taiwanaise Tsai Ing-wen, cheffe d’État de la République de Chine depuis janvier 2016. Si la première n’est plus depuis peu aux commandes à Séoul, la seconde demeure à son poste présidentiel à Taipei, quand bien même sa seconde année de mandat semble s’engager sur un tempo délicat. La faute essentiellement à la crispation consommée de ses rapports avec Pékin, guère à son aise avec cette administration DPP (pro-indépendance). En effet, son agenda est moins porté sur l’approfondissement des rapports entre les deux Chines, comme ce fut le cas lors des deux mandats du prédécesseur nationaliste de madame Tsai Ing-wen, avec le Président Ma Jing-yeou (Kuomintang ; 2008-2016). Les velléités de rapprochement de Taipei avec Washington, ainsi que le souhait de l’administration Trump de jouer la ‘carte taiwanaise’[3] dans ses relations complexes avec Pékin, devraient peser sur les épaules de madame Tsai Ing-wen à mesure que les pressions diverses convergeront ; cela dans un contexte de début d’inquiétude et de réserve de l’opinion.

Madame Aung San Suu Kyi (Birmanie)

Ici encore, il n’est guère question d’associer à l’identique le sort des divers individus évoqués dans ce paragraphe. Aung San Suu Kyi, emblématique icône de la démocratie birmane, Conseillère d’État et ministre des Affaires étrangères – à défaut de pouvoir assumer officiellement les fonctions de présidente -, n’est pas sur le point d’être destituée, moins encore de s’aliéner la majorité de l’opinion publique du pays. Toutefois, un an tout juste après l’instauration d’un gouvernement démocratique aux couleurs du parti de La Dame de Rangoun (Ligue nationale pour la démocratie, LND) – une première après plus d’un demi-siècle de gestion militaro-militaire -, l’aura du prix Nobel de la paix (1991) s’est quelque peu flétrie, tant au niveau national qu’à l’extérieur. La faute ici à un exercice compliqué du pouvoir, guère facilité par des militaires à l’agenda moins épris de transition démocratique. Ces derniers entendent en effet mener de leur main (de fer) le processus de paix avec la kyrielle de groupes ethniques armés (une vingtaine actifs sur le sol birman), à grands renforts d’attaques et d’opérations tous azimuts dans les États Kachin (Nord) et Shan (Nord-Est). Est également reproché à Aung San Suu Kyi une gestion maladroite – voire inexistante car confisquée par l’inflexible institution militaire – du dossier Rohingya[4] dans le sensible État de l’Arakan. Gestion qui érode une partie du crédit – extérieur notamment – de cette opiniâtre passionaria de la cause démocratique.

Nawaz Sharif (Pakistan)

En cette entame printanière 2017, le registre dans lequel évolue le chef de gouvernement pakistanais ne prête guère à sourire, tant le panorama général de ce pays agité d’Asie méridionale semble n’aller qu’en se dégradant. Or, la prise de parole du Premier ministre sur ces divers événements reste toute relative, quand elle existe seulement. Entre scènes de chaos à répétition[5], tensions considérables avec l’Inde (situation insurrectionnelle au Cachemire et accrochages armés quotidiens sur la frontière) et le voisin afghan, manifestations radicales diverses, crise énergétique et l’on en passe, la feuille de route actuelle s’avère chargée. Pourtant, la volonté du chef de gouvernement – dont c’est le 3ème mandat – de s’investir à bras le corps dans ces défis ne saute pas aux yeux des observateurs extérieurs, comme de ses 200 millions d’administrés. Pour sa ‘’défense’’, il est vrai que 70 ans après l’indépendance de la République islamique du Pakistan (1947), le pouvoir civil demeure – nonobstant la lettre de la Constitution -, largement subordonné à la volonté et à la toute-puissance des généraux. Rien qui ne garantisse dans ce pays nucléaire affligé par les maux une quelconque sortie de crise à court terme, bien au contraire.

Le binôme A. Ghani – A. Abdullah (Afghanistan)

Notre rapide tour d’horizon des dirigeants asiatiques aux prises avec divers tourments printaniers ne pouvait omettre l’improbable binôme afghan en charge des affaires nationales depuis l’été 2014. Ce pays, exsangue et éreinté, est sinistré par une insurrection radicale interminable et meurtrière[6], mettant aux prises les autorités civiles[7] et militaires face à un front taliban polymorphe, que rien ni personne ne paraît en mesure de stopper. Or, l’Afghanistan compose avec une bien étonnante architecture du pouvoir. L’exécutif associe un chef de l’État – Ashraf Ghani – à son challenger et rival malheureux du dernier scrutin présidentiel, Abdullah Abdullah, actuellement Chief Executive[8]. Une alchimie par définition douteuse et que ce tandem contre-nature ne parvient pas à transcender, malgré le contexte d’urgence et de crise nationale. On en devine les conséquences sur le fonctionnement des institutions et la conduite des affaires nationales… Déçue plus que surprise par l’inertie de ses dirigeants, la population sanctionne par un désaveu compréhensible la côte de popularité de ces deux responsables politiques, dont l’empreinte sur l’histoire moderne afghane demeure à ce jour des plus légères.

Les plus ‘’en vogue’’

Cette rubrique plus prisée, et que l’on souhaiterait plus abondée, n’abrite hélas que peu d’élus, pour dire le moins. Il eut certes été possible d’y inclure diverses (rares) personnalités et responsables gouvernementaux dont l’impact sur la conduite des affaires nationales ou régionales justifierait quelque éloge. Par exemple, l’action à ce jour du chef d’État sri lankais M. Sirisena, en poste depuis deux ans, mérite un certain satisfecit, notamment au regard des errances de son prédécesseur. À défaut de porter aux nues son bilan, ou de faire l’impasse sur quelques points sujets à débat de son action politique présente ou passée[9], l’actuel charismatique chef de gouvernement indien mérite en ce début 2017 que l’on s’arrête sur son action.

Narendra Modi (Inde)

Le fait que sa formation politique – le Bharatiya Janata Party (BJP), formation nationaliste hindoue – ait remporté haut la main en mars 2017 un scrutin régional important en Uttar Pradesh – État le plus peuplé du pays (plus de 220 millions d’habitants) – ne fait que renforcer son crédit intérieur et consolider ses projets (domestiques et extérieurs) à moyen terme. À la tête depuis mai 2014 du gouvernement central – et donc de la seconde démographie et 9e économie mondiale -, l’énergique et décidé Narendra Modi[10] s’avère à la hauteur de la tâche et des espoirs placés en lui par le premier corps électoral démocratique de la planète. Au niveau de la politique extérieure[11] (régionale notamment), l’ancien Chief minister du Gujarat, adepte des métaphores et slogans imagés, n’a pas ménagé sa peine. La diplomatie indienne menée tambour battant sur l’ensemble des continents et les délégations étrangères reçues à New Delhi se succédant les unes aux autres sont là pour en témoigner. À la recherche d’un véritable leader national, disposant de l’allant et du crédit (domestique et étranger) pour positionner l’Inde en ce début de XXIe siècle parmi les grands de son époque, le pays semble pour l’heure tenir l’acteur idoine.

Ces responsables politiques plus en retrait

En ces premiers mois 2017, l’Asie-Pacifique ne vit pas uniquement au rythme des extravagances et provocations de Pyongyang, des offensives talibanes en Afghanistan et des opérations contre-insurrectionnelles de la tatmadaw[12] en Arakan ; fort heureusement. Une majorité de capitales, de gouvernements et de responsables politiques connaissent infiniment moins d’aléas. Si la quiétude du royaume himalayen, promoteur du Bonheur national brut de sa majesté J.K.N Wangchuck[13], ne saurait hélas se retrouver partout en cette vaste et disparate région ; et si la stabilité politique de Singapour constitue davantage une exception remarquable qu’un modèle régional familier ; force est toutefois de constater que nombre de pays asiatiques se cantonnent – pour le bien généralement – loin des actualités brûlantes coutumières à Kaboul, Pyongyang ou Islamabad.

L’Asie du Sud-Est nous offre notamment quelques pistes intéressantes, à l’instar du Vietnam et du Laos, rarement sur le radar de l’actualité internationale ces dernières années. À tel point que peu de lecteurs seront seulement capables de nommer sans recherches préalables le patronyme des responsables politiques présidant à Hanoi et Vientiane. Mais s’agit-il seulement de le déplorer…

Dans un registre différent, existe un modèle distinct de discrétion – davantage imposée (depuis l’extérieur) que souhaitée -, porté par une personnalité (politique autant que spirituelle) asiatique en d’autres temps plus présente et prisée des capitales européennes : sa sainteté le Dalai Lama, 14e du nom. Neuf ans après le dernier épisode d’agitation de la population tibétaine[14] (mars 2008) et six ans après son retrait volontaire[15] de la vie politique (mars 2011), l’emblématique représentant se fait plus rare, ses visites à l’étranger plus discrètes et ses rencontres avec les grands de ce monde moins médiatisées ; rien qui ne soit directement en prise avec son âge (81 ans). Irritées à la seule idée que le Dalai Lama puisse apparaître en photo en une des journaux ou fasse l’objet d’un passage éclair à la TV – donc que le simple nom du Tibet soit seulement mentionné -, les autorités pékinoises se montrent désormais très persuasives et déterminées auprès des gouvernements hier encore empressés de recevoir cet infatigable et éternellement souriant émissaire tibétain. Aujourd’hui, lui accorder une audience officielle va de pair avec la certitude de devoir composer avec le courroux immédiat de la deuxième économie mondiale, et d’en souffrir temporairement les conséquences diverses (commerciales, politiques, etc.). Un risque avéré, auxquels bon nombre de gouvernements asiatiques et occidentaux ne veulent plus guère être exposés ; un sacrifice politique et spirituel sur l’autel des priorités diplomatiques et matérielles…

***

Il eut encore été possible de consacrer dans cette esquisse quelques pages supplémentaires à l’étude de divers ‘’cas’’. Par exemple, le royaume thaïlandais avec son nouveau et atypique souverain Maha Vajiralongkorn[16] (Rama X) et son non moins intrigant général-Premier ministre Prayuth Chan-ocha[17]. Idem également pour l’archipel nippon avec les souhaits inédits d’abdication de son empereur, ainsi que les ‘affaires’[18] lestant dernièrement le crédit intérieur du Premier ministre Shinzo Abe[19]. Alors que se profilent en 2018 les prochaines élections législatives, celles-ci auraient pu, en cas de succès du Parti libéral démocrate, offrir au chef de gouvernement en exercice un troisième mandat consécutif.

Enfin, l’actualité à moyen terme de divers points chauds politiques notoires d’Asie méridionale – le Népal du Premier ministre (et ancien leader maoïste) P. K. Dahal[20] ; et le fébrile Bangladesh des ‘’Dames de fer’’ ennemies, S.H. Wajed (cheffe de gouvernement) et Khaleda Zia (opposition BNP), un an avant le prochain scrutin législatif – ne manquera probablement pas de mettre en évidence la gouvernance régionale sous ses multiples formes et états, ainsi que ses acteurs politiques aux inspirations parfois tourmentées.

[1] Nouveaux essais balistiques les 11 février, 6 et 22 mars 2017.
[2] Retenons ici le énième épisode de tension avec l’effervescent régime nord-coréen, avec Pékin au sujet du déploiement en cours en Corée du sud d’un système de défense anti-missile américain (THAAD), ou encore les déboires successifs de l’emblématique fleuron de l’économie sud-coréenne, le groupe Samsung.
[3] En dépit des réserves de Pékin, l’administration américaine considère actuellement le principe de la vente prochaine à Taiwan de divers armements modernes lui faisant défaut.
[4] Du nom de cette communauté musulmane bengalophone apatride et non-reconnue par les autorités birmanes.
[5] Au 8 mars 2017, on recensait déjà pas moins de 33 attentats de format divers perpétrés au niveau national, responsables de 328 victimes et de près de 600 blessés.
[6] Plus de 3500 civils décédés en 2016 ; près de 7000 soldats et policiers morts au combat.
[7] Démocratiquement élues, fut-ce à l’issue d’un scrutin entaché d’irrégularités diverses et au résultat final disputé.
[8] Equivalent administratif du poste de Premier ministre ; il fut préalablement un des plus proches conseillers de feu le commandant Massoud puis ministre des Affaires étrangères de l’administration H. Karzai.
[9] Telle que son niveau d’implication indirecte – en sa qualité d’alors de Chief minister – dans les douloureux événements inter-religieux d’Ayodhya (Uttar Pradesh) en 1992, où l’on déplora plusieurs centaines de vicitimes.
[10] Le 14e Premier ministre de l’Inde depuis l’indépendance du pays à l’été 1947.
[11] A l’endroit du Pakistan, de la Chine, de l’Afghanistan ou encore des autres pays composant l’Asie du sud.
[12] Appellation birmane traditionnelle de l’armée.
[13] Le jeune souverain du royaume du Bhoutan.
[14] Marquée notamment par la répression des manifestants par les forces de sécurité (une vingtaine de victimes ; plusieurs centaines de blessés).
[15] Et l’élection d’un Premier ministre en exil – Lobsang Sangay – en mars 2011, lequel entama en mars 2016 un second mandat consécutif quinquennal.
[16] Lequel succéda à son défunt et vénéré père Bhumibol Adulyadej en décembre dernier.
[17] En poste depuis mai 2014 à la tête d’un Conseil National pour la Paix et l’Ordre…
[18] Plus particulièrement l’implication supposée de son épouse dans un scandale foncier retentissant ou encore les maladresses de la ministre de la Défense, considérée par les observateurs comme sa possible héritière politique.
[19] Telle cette chute brutale de sa popularité, passée début mars du seuil confortable de 63,7% d’opinion favorable au niveau plus préoccupant de 36,1%.
[20] Plus connu dans l’ancien royaume hindouiste et en dehors sous son ancien nom de guerre Prachanda (‘’le terrible’’).
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