ANALYSES

Les différends territoriaux entre le Japon et ses voisins : la montée des tensions

Tribune
8 mars 2011
Pékin a ainsi affirmé samedi 12 février 2011, par la voix de Ma Zhaoxu, porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, que Tokyo n’avait ‘aucun droit’ d’exiger un dédommagement financier après la collision du 7 septembre 2010 entre un chalutier chinois et des garde-côtes japonais près d’un groupe d’îlots appelés Senkaku en japonais et Diaoyu en chinois, situé à mi-distance entre Taïwan et Okinawa (sud du Japon).

Ce même samedi 12 février, le chef de l’administration du Kremlin, Sergueï Narychkine, a jugé que poursuivre les discussions sur les îles Kouriles, situées au Nord d’Hokkaïdo, la grande île du Nord de l’Archipel nippon, ‘perd de son sens’ , lors d’une rencontre avec le ministre des Affaires étrangères japonais. La position de Tokyo, qui a vivement critiqué une visite en novembre du président russe Dmitri Medvedev sur ces îles, appelées en japonais « Territoires du Nord », a abouti à une situation où ‘poursuivre la discussion sur le problème territorial perd de son sens’ , a-t-il déclaré au ministre des Affaires étrangères japonais, Seiji Maehara.

Ces deux déclarations illustrent l’impasse que rencontre le Japon pour avancer dans le règlement de ses deux principaux différends territoriaux.

Dans le premier cas, il s’agit d’un différend ancien, mais qui a connu une crise aigüe diplomatique en septembre dernier leur pire crise diplomatique depuis 2006, après l’arraisonnement début septembre par les autorités nippones d’un chalutier chinois. Les faits s’étaient produits dans une zone contestée de la mer de Chine orientale, au large d’îlots, appelés Senkaku en japonais et Diaoyu en chinois, revendiqués par les deux pays rivaux. Après la collision, le capitaine du bateau de pêche chinois avait été détenu une quinzaine de jours par le Japon, une détention qualifiée d’ ‘illégale’ par Pékin. En mesure de rétorsion de cette arrestation, Pékin a aussi utilisé l’arme des pressions économiques(1). La Chine a suspendu quelques semaines les exportations chinoises de métaux rares vers l’Archipel japonais. Ces matériaux entrent dans la fabrication de turbines éoliennes, d’écrans plasma, de téléphones portables ou de véhicules hybrides, le cœur de la croissance nippone. Ceci montrait l’importance que Pékin accorde à ces îlots.

« Des territoires chinois depuis des temps immémoriaux », selon Pékin

‘Les îles Diaoyu et les îlots qui en dépendent font partie du territoire de la Chine depuis des temps immémoriaux’ , a déclaré M. Ma. Cette affirmation est fermement rejetée par le Japon qui considère ces îles de Mer de Chine orientale comme les siennes. Situées à 90 milles nautiques à l’ouest d’Okinawa et 120 au nord de Taïwan, elles sont constituées de cinq îles inhabitées, dont la plus grande (Utsuori Shima) fait seulement 3,5 km2 et les autres quelques dizaines d’hectares.

« Le traité de Shimonoseki, conclu en mai 1895 à la suite de la guerre sino-japonaise de 1894-1895 attribuait au Japon Formose (Taïwan) et les îles dépendantes. Taïwan a été restituée à la Chine à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, tandis que les îles Senkaku étaient placées sous administration américaine avec Okinawa et l’archipel des Ryukyu par le traité de San Francisco de septembre 1952(2). » L’administration américaine a rendu ces îles au Japon en juin 1971. « La Chine et Taïwan ont alors réclamé les Senkaku en arguant que ces îles, découvertes par la Chine en 1372, avaient été cédées au Japon avec Taïwan par le traité de Shimonoseki. Le Japon estime en revanche avoir pris possession, en 1884, avant la conclusion du traité de Shimonoseki et considère en conséquence qu’elles ne faisaient alors pas partie des dépendances de Taïwan et n’ont pas à lui être restituées. Aucun des traités cités ne mentionne expressément les Senkaku(3) » .

Pourquoi ces îles sont-elles revendiquées par les 3 pays ?

Enjeux économiques et stratégiques majeurs

Les îlots Diaoyu/ Senkaku suscitent des convoitises car leurs eaux sont très poissonneuses et leurs fonds marins renferment des hydrocarbures. La Chine a effectué plusieurs forages dans cette zone depuis plusieurs années. Et elle continue de le faire. Le Japon a affirmé vendredi 17 septembre 2010 que la Chine avait repris ses activités sur un champ gazier revendiqué par les deux pays en mer de Chine orientale, en pleine crise diplomatique sino-japonaise. ‘Nous avons la certitude que de nouveaux équipements ont été amenés à Shirakaba’ , le nom japonais de ce champ gazier, a expliqué un responsable du ministère des Affaires étrangères. Ce gisement, appelé Chunxiao par les Chinois, n’est pas pleinement exploité pour l’instant, les autorités des deux pays étant engagées dans de complexes négociations depuis plusieurs années à propos de l’exploitation de diverses ressources d’hydrocarbures en mer de Chine orientale.

Ces îlots sont situés près du passage des détroits clés : « Sur 16 détroits majeurs et chenaux critiques pour l’accès de la Chine à l’Océan Pacifique, ils affirment que 11 sont localisés le long de la chaîne des Ryukyus, sous contrôle japonais(4) ».
« D’un point de vue stratégique, ces îles occupent une position maritime clé sur les routes directes et accessibles pour la marine chinoise quand elle veut se rendre dans l’Océan Pacifique(5) », souligne-t-on. Côté japonais, « ces îles sont placées sur les lignes maritimes vitales de communication, particulièrement par rapport au trafic nord-sud des navires commerciaux et militaires entre le Japon et l’Archipel japonais, mais Okinawa est aussi le nœud du déploiement avancé des forces américaines déployées dans le Pacifique Ouest(6) ».
D’ailleurs certains stratèges chinois considèrent que « ces îles font partie de la stratégie déterminée après la fin de la Guerre froide pour encercler la Chine ». Ainsi Uuang Yingxu de l’Académie militaire des sciences estime que « les Etats-Unis ont assemblé une formation stratégique en forme de C(7) » face à la Chine avec les chaînes d’îles des Senkaku et des Ryukyu.
Cette position géostratégique est donc un obstacle à l’expansion de la marine chinoise, en forte croissance depuis plusieurs années – la Chine veut se doter de porte-avions à l’horizon 2015-2020 -, ce qui inquiète le Japon.
Face à ce problème, plusieurs accords ont été adoptés, le premier en 1977, et le dernier, le 18 juin 2008 pour exploiter en commun les ressources des fonds marins, mais « il n’a pas permis de progresser de manière significative concernant la délimitation de la frontière maritime (8) » (entre les deux pays). L’accord n’a jusqu’à présent pas été mis réellement en œuvre.

Aussi face à cette situation tendue, le Japon a pris différentes mesures.
Dans les « Nouvelles lignes directrices du programme de défense nationale », adoptées le 17 décembre, le Japon a décidé de modifier la disposition de ses forces militaires pour tenir compte de ces menaces. Il a décidé d’avoir des unités plus mobiles pouvant être plus rapidement déployées dans le sud du pays en cas de menace chinoise. Et de déployer plus de troupes dans les îles les plus plus au sud. Il a aussi adopté un nouveau concept de sécurité nationale, appelé « la capacité de défense dynamique » pour rendre les forces d’autodéfense japonaise (nom officiel de l’armée japonaise) mieux préparées, plus mobiles et plus flexibles pour répondre aux nouvelles menaces. Il s’agit là d’ « un changement majeur de l’approche traditionnelle, qui se concentrait sur la protection d’Hokkaido et des régions du Nord. Cette approche était fondée sur les présupposés de la Guerre froide, envisageant une invasion [du nord du Japon] par l’Union soviétique (9)». Le Japon va par ailleurs augmenter son nombre global de sous-marins qui vont passer de 16 à 22, une première depuis 1976.
Il a aussi décidé d’accroître sa coopération bilatérale en matière de défense avec la Corée du Sud(10). Pour la première fois depuis janvier 2005 un ministre de la Défense japonais, Toshimi Kitazawa, s’est rendu début janvier à Séoul où il a rencontré son homologue sud-coréen Kim Kwan Jim pour stimuler la coopération bilatérale. Le Japon a d’ailleurs déjà envoyé des observateurs lors des récentes grandes manœuvres conjointes entre la Corée du Sud et les Etats-Unis. La Corée a fait de même pendant les grandes manœuvres navales Etats-Unis/Japon en décembre. Ces manœuvres sont les plus importantes menées avec une soixantaine de navires de guerre et 400 avions des forces japonaises et américaines (VIIe flotte). Au cours de celles-ci, des exercices de simulation de la reconquête d’îles japonaises isolées, notamment des Senkaku, ont été menés, un message clairement adressé à Pékin que le Japon défendra si besoin par la force ces territoires éloignés. En effet, les forces navales chinoises avaient mené en mars et avril 2010 des exercices à proximité de ces îles, jugés provocateurs par Tokyo, des hélicoptères chinois s’approchant trop près de navires de guerre japonais.
Ces provocations ne sont pas récentes. Le premier incident, qui a d’ailleurs entraîné les premiers exercices d’ampleur côté japonais, a été la remontée en surface d’un sous-marin chinois dans le détroit d’Osumi en 2003. Depuis, les incidents de cette nature se sont multipliés comme le soulignent les derniers Livre Blanc de la défense japonaise. Mais la tension reste également vive au Nord de l’Archipel.
Le contentieux sur les îles Kouriles reste vivace. Il remonte à plus d’un siècle. « Les empires russes et japonais en ont pris progressivement possession au XIXe siècle et ont fixé leurs frontières entre l’île japonaise d’Etorofu et l’île russe d’Urup. En 1875, la Russie a cédé l’ensemble des îles de l’archipel des Kouriles au Japon en échange de l’abandon par celui-ci de ses prétentions sur l’île de Sakhaline (traité de Saint-Pétersbourg). Enfin, en 1905, la Russie a cédé au Japon la partie méridionale de l’île de Sakhaline à la suite de sa défaite à Tsushima (traité de Portsmouth). Conformément aux engagements pris envers les alliés, les Soviétiques sont entrés en guerre contre le Japon trois mois après la défaite de l’Allemagne, en août 1945, et ont occupé rapidement l’ensemble des Kouriles et de Sakhaline (11) ». Le Japon réclame désormais la restitution des quatre îles des Kouriles du Sud.

Les îles d’Habomai, de Shikotan, d’Etorofu et de Kunashiri ont été annexées par les Soviétiques le 18 août 1945, trois jours après l’annonce de la capitulation du Japon. Elles sont peuplées d’environ 19.000 habitants pour une superficie totale de quelque 5.037 km2, soit 1,3% de la superficie du Japon et 0,03 % de la Russie actuelle.

Malgré leur faible superficie, leur situation géographique en fait un élément stratégique déterminant. En effet, elles se situent au point de passage des navires de guerre russes qui quittent la Mer d’Okhotsk, gelée en hiver, et sont un obstacle à l’expansion de la marine russe dans le Pacifique. Les îles Kouriles abritent aussi d’importantes ressources minières (par exemple du rhénium sur l’île russe d’Itouroup, un métal rare utilisé pour les moteurs d’avions) et halieutiques, notamment poissons et crabes. Leurs eaux possèderaient aussi des hydrocarbures. Ces enjeux économiques et stratégiques font que la question des Kouriles du Sud a empêché depuis 1945 la signature d’un traité de paix entre la Chine et le Japon.

« En novembre 1997 à Krasnoïarsk (Sibérie), MM. Boris Eltsine et Ryutaro Hashimoto, Premier ministre japonais de l’époque, s’étaient engagés à « déployer tous les efforts possibles en vue de signer un traité de paix avant l’an 2000 » . Le contentieux des Kouriles bloque depuis la fin de la guerre toute tentative de signature d’un tel traité [de paix] entre les deux pays. Le signer sous-entend régler préalablement la question des territoires du Nord. C’est-à-dire, dans l’esprit des Japonais, obtenir leur rétrocession.(12)»

A l’occasion de la disparition de l’Union soviétique, en 1991, M. Mikhaïl Gorbatchev puis M. Boris Eltsine avaient semblé être sur le point de mettre un terme à cette querelle géopolitique. Mais, « deux ou trois années d’hésitation ont suffi à figer de nouveau la situation : la montée des nationalismes en Russie post-soviétique a fini par paralyser les velléités de certains dirigeants de solder le passé. Quel président russe se paierait le luxe de prendre une mesure aussi impopulaire au sein d’une population à qui l’on a répété pendant des décennies que l’annexion des Kouriles fait partie des hauts faits d’armes de l’armée rouge et qui en fait presque une question d’honneur ?(13) » , soulignait en 2001 Le Monde diplomatique . Depuis les tensions n’ont pas cessé. Et le 3 juillet 2009, la Diète (Parlement) du Japon a adopté une loi affirmant que la souveraineté du Japon sur les quatre îles du Sud des Kouriles, le texte déclarant que le Japon « fera tous ses efforts pour obtenir la restitution au plus tôt des îles qui font partie intégrante du pays ». En réponse le gouvernement russe avait déclaré : « Nous considérons l’adoption de cette revendication territoriale infondée vis-à-vis de la Russie comme inappropriée et inacceptable(14) ».

La situation est-elle bloquée ? Il y a eu récemment de timides ouvertures diplomatiques. Ainsi M. Narychkine a précisé que la Russie était prête à mener des négociations pour un traité de paix avec le Japon mais ‘ sans conditions préalables et sans bâtir de théories historiques unilatérales ‘. Il réitérait des propos émis la veille par Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe, lors d’une rencontre, vendredi 11 février 2011, avec Seiji Maehara, ministre des Affaires étrangères japonais, où les deux pays sont restés sur leur position. ‘ Les Territoires du Nord représentent un territoire historique du Japon. C’est valable tant du point de vue de l’histoire que de celui du droit international ‘, a maintenu Seiji Maehara, lors d’une conférence de presse commune. Il a fait le constat que les positions des deux pays sur cette question restaient ‘ parallèles ‘. Son homologue russe, Sergueï Lavrov, a de son côté souligné qu’il ne pouvait y avoir aucun progrès dans les discussions si Tokyo gardait une position radicale. ‘ Il est bien entendu que toute discussion sur la question d’un traité de paix avec la Russie est sans avenir quand les approches radicales prennent le dessus au Japon, comme cela arrive régulièrement ‘, a déclaré le chef de la diplomatie russe. ‘ La Russie reste favorable aux négociations pour un traité de paix, mais sans conditions préalables et sans bâtir de théories historiques unilatérales ‘, a-t-il néanmoins ajouté.
Il s’est déclaré favorable à la mise sur pied d’une commission historique bilatérale pour examiner la question des Kouriles. Les responsables russes continueront de se rendre à leur convenance sur ces îles, a aussi dit M. Narychkine.

La visite du chef de la diplomatie japonaise avait eu lieu après une escalade verbale entre Moscou et Tokyo. Le Premier ministre japonais Naoto Kan a fait monter lundi 7 février la tension d’un cran en qualifiant d » outrage impardonnable ‘ la visite effectuée en novembre 2010 par Dmitri Medvedev sur ces îles, la première d’un chef de l’Etat russe. Le président russe a en retour annoncé mercredi 9 février que Moscou allait renforcer sa présence militaire sur les îles pour défendre sa souveraineté ‘ inaliénable ‘ sur ces territoires ‘ stratégiques ‘.

M. Medvedev avait pourtant proposé en décembre, dans un geste d’apaisement, de créer une zone économique libre dans cette région. La situation actuelle ne permet pas d’envisager de solution, voire de réels progrès, à court terme. L’heure est plutôt aux facteurs de tensions accrus. Mercredi 9 février, Dmitri Medvedev a donné l’ordre de déployer des armes supplémentaires « qui doivent être suffisantes et modernes pour assurer la sécurité des îles qui font partie intégrante de la Russie ». Il réaffirmait ainsi leur importance stratégique. Parmi les armements déployés, le ministère de la défense russe a indiqué que les deux des quatre navires de conception française Mistral, des porte-hélicoptères qui peuvent en emporter jusqu’à 16, ainsi que 450 hommes et une quarantaine de chars, vendus à la Russie le 25 décembre, seront déployés dans la flotte russe du Pacifique. Des systèmes antimissiles S-400 seront aussi déployés, ainsi que des radars modernes et des avions de combat Sukhoï-35.

A côté de ces deux dossiers lourds avec la Chine et la Russie, il existe aussi d’autres contentieux, notamment celui avec la Corée du Sud autour les îlots de Dokdo (0,25 km2) autour desquels il y a régulièrement des incidents (le 13 janvier dernier un navire de pêche sud-coréen a été intercepté et son capitaine arrêté par les garde-côtes japonais alors qu’il était entré dans ces eaux disputées. « Le statut de ces ilots, appelés Takeshima par le Japon, n’a pas été réglé à l’issue de la Seconde Guerre mondiale. En 1952, la Corée du Sud a établi unilatéralement une vaste zone exclusive en mer du Japon. Le Japon avait alors protesté et des incidents ont opposé les deux pays, en 1953 et 1954. Tokyo considère en effet que ces îlots sont sous souveraineté japonaise depuis le XVIIe siècle et qu’ils ont été administrativement rattachés à la préfecture de Shimane, en 1905)(15) ». Séoul y a installé une garnison en 1954, puis y a construit un phare, et refuse que l’affaire soit portée devant la Cour internationale de justice. Japon et Corée du Sud ont normalisé leurs relations en 1965, ce qui a permis la conclusion de deux accords sur le plateau continental, en 1974. Mais ces accords plutôt favorables au Japon n’ont pas permis de régler la question de Dokdo/Takeshima.

La résolution de ces nombreux différends territoriaux est dans l’impasse, d’autant plus qu’ils sont souvent l’objet d’expression par chaque partie d’un nationalisme exacerbé. Ce qui mène à une aggravation des tensions entre les parties, en particulier avec la Chine, le Japon accroissant son effort de défense en direction de la République populaire faisant dire à certains experts qu’il y a le risque d’une véritable course aux armements en Asie de l’Est.

(1) ‘ Les ‘terres rares’ au cœur d’un contentieux commercial entre la Chine et le Japon’, Philippe Mesmer, Le Monde, 24 septembre 2010
(2) Atlas géopolitique des espaces maritimes, frontières, énergie, pêche, environnement, Didier Ortolland et Jean-Pierre Pirat, Editions Technip, 2008
(3) Atlas géopolitique des espaces maritimes, frontières, énergie, pêche, environnement, Didier Ortolland et Jean-Pierre Pirat, Editions Technip, 2008
(4) « The Japanese archipelago through chinese eyes », James Holmes, The Jamestown Foundation, 5 août 2010
(5) « Japanese forces gird for mock island assault », Peter J Brown, Asia Times, 31 août 2010
(6) Ibid
(7) « The Japanese Archipelago through Chinese eyes », Toshi Yoshihara, James Homes, The Jamestown Foudation, volume 10, issue 16, 5 août 2010.
(8) « Territorial conflicts in the East China Sea – From Missed opportunities to negotiation stalemate », Reinhard Drifte, The Asia-Pacific Journal, 13-14 may 2009
(9) « Dynamic defense capability. New guidelines seek stronger defense of southern islands by more flexible, prepared forces », Hajime Furukawa et Tomohiro Kasai, Yomiuri Shimbun, 19 décembre 2010
(10) « Japan, ROK to push defense cooperation », Hajime Furukawa, Yomiuri Shimbun, 12 janvier 2011
(11) Atlas géopolitique des espaces maritimes, frontières, énergie, pêche, environnement, Didier Ortolland et Jean-Pierre Pirat, Editions Technip, 2008
(12) « Enjeu stratégique ou conflit du passé ? Plus d’un siècle de discorde russo-japonaise autour des îles Kouriles », Guy-Pierre Chomette, Septembre 2001, Le Monde diplomatique, http://www.monde-diplomatique.fr/2001/09/CHOMETTE/15614
(13) Ibid
(14) Le Japon adopte une loi sur sa souveraineté sur les Kouriles », Aujourd’hui le Japon, 7 avril 2009
(15) Atlas géopolitique des espaces maritimes, frontières, énergie, pêche, environnement, Didier Ortolland et Jean-Pierre Pirat, Editions Technip, 2008

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