Mardi 17 et mercredi 18 septembre 2024 ont eu lieu des explosions simultanées de bipeurs et de talkies-walkies piégés appartenant à des miliciens du Hezbollah. Ces attaques ont tué une trentaine de personnes et blessé quelques 3 000 autres, civils inclus, en particulier dans la banlieue de Beyrouth. Elles ont déclenché une vague de terreur à travers le Liban. Tous les regards se tournent vers Israël, dont la responsabilité ne fait plus trop de doute. Cette attaque, impressionnante techniquement, interroge d’un point de vue légal et moral. Elle souligne également les nouvelles priorités de l’armée israélienne d’ouverture d’un front à la frontière libanaise. Si Netanyahou semble prêt à tout pour se maintenir au pouvoir, qu’en sera-t-il de la réaction du Hezbollah, affaibli, de l’Iran, qui jusqu’ici a riposté sans tomber dans l’escalade, ou encore des houthis ?