Gaza : l’activisme passif de la diplomatie américaine

Investie par le parti démocrate ce jeudi 22 août 2024, Kamala Harris ne s'est pas éloignée des positions traditionnelles américaines ainsi que celles du président Joe Biden concernant le conflit à Gaza, affirmant qu'Israël avait le droit de se défendre. Elle a tout de même reconnu la souffrance du peuple palestinien, une position ambivalente qui ne laisse pas entrevoir de réelles prises de décisions par le gouvernement pour mettre fin à la guerre à Gaza qui dure depuis maintenant dix mois. Alors que la crise humanitaire prend de l'ampleur, la crédibilité de l'Occident est remise en cause par l'ambiguïté de ses positions vis-à-vis de ce conflit, se traduisant par un activisme passif sur le plan stratégique comme moral.