ANALYSES

Le Japon tisse un réseau de partenariats stratégiques et renforce son alliance avec les Etats-Unis

Tribune
7 octobre 2013
Si l’alliance avec les Etats-Unis est un point fondamental de la défense de l’Archipel nippon, Tokyo cherche aussi à s’appuyer sur un réseau d’alliés, complémentaires de la puissance américaine. En effet, point aussi significatif, 10 jours auparavant le ministre de la Défense japonais, Itsunori Onodera, entamait une visite de 5 jours qui le conduisait d’abord au Vietnam puis en Thaïlande(1).

Il apparaît plusieurs objectifs stratégiques dans la constitution d’un réseau de partenaires, à défaut de véritables alliances. On parlera plutôt de partenariats stratégiques plutôt que d’alliances proprement dites, sauf dans le cas spécifique, mais néanmoins déterminant, des Etats-Unis.
Les objectifs stratégiques de base japonais sont au nombre de trois comme l’explique une note de l’IFRI sur la question(2). Il s’agit tout à la fois de « préserver la souveraineté japonaise et protéger son territoire et ses intérêts vitaux dans les régions entourant le Japon, ainsi que les lignes de communication maritimes » , de « parvenir à une croissance économique malgré de nombreuses pressions » (intérieures) – dans cette perspective l’intégration régionale est cruciale ; de « maintenir l’ordre libéral international fondé sur une série de règles et de principes, incluant la liberté de navigation et le règlement pacifique des différends… » .

A court et moyen terme, il s’agit de répondre à trois menaces distinctes mais néanmoins significatives : les deux principales portent d’une part sur la souveraineté sur les îles du Sud-ouest de l’Archipel nippon – îles Senkaku notamment –, remise en cause par la Chine communiste (et aussi accessoirement par Taïwan) et d’autre part sur la défense face aux missiles balistiques nord-coréens, dotés peut-être à un horizon pas aisément mesurable d’ogives nucléaires.
La troisième menace porte sur les lignes de communication maritimes (ou Sea Lines of Communication ou SLOCs) si vitales pour l’Archipel nippon qui importe presque 100 % de ses besoins énergétiques de l’étranger et notamment du Moyen-Orient. Or là encore, les revendications territoriales chinoises quasi exclusives sur la mer de Chine méridionale, associées au développement accéléré et massif, notamment de la marine de guerre chinoise, s’appuyant aussi sur les différentes flottes de garde-côtes, quasi paramilitaires, ainsi que la volonté de s’appuyer sur un réseau de points d’appui (le collier de perles des bases dans l’Océan Indien) auprès d’alliés, font peser une menace sur le commerce maritime du Japon mais aussi de nombreux pays de la région qui deviennent alliés ou partenaires potentiels de Tokyo. Dans ce contexte, protéger ces artères vitales en Asie du Sud-Est et dans l’Océan Indien est impératif.

Comme l’indique la East Asian Strategic Review 2013 (EASR)(3) « renforcer la posture de défense dans les îles du Sud-ouest de l’Archipel » et « répondre aux menaces de missiles balistiques » est essentiel et l’un des grands objectifs des « Lignes directrices du Programme de défense nationale » de décembre 2010 (« National defense program guidelines » ou NDPG 2010) qui définissent les nouvelles orientations de la défense japonaise.

L’alliance avec les Etats-Unis déterminante

Dans ce cadre-là l’alliance de sécurité entre les Etats-Unis et le Japon est déterminante. Le renforcement et l’approfondissement de l’alliance ne cessent de s’amplifier et sont fondés sur trois piliers. Comme le rappelle la EASR, lors d’une rencontre le 25 octobre 2011 entre les ministres la Défense des deux pays, il a été décidé de « promouvoir une coopération en matière de défense dynamique » .
Elle prend plusieurs formes, dont des exercices conjoins communs et peut d’ailleurs impliquer d’autres alliés. En septembre 2013 et pendant trois semaines d’importants exercices appelés « Rising thunder » mettant en œuvre 500 soldats des forces terrestres japonaises et 800 soldats américains ont eu lieu au centre de Yakima dans l’Etat américain de Washington. Ils visaient à accroître la capacité des deux forces à agir ensemble (4).
Ils renforcent le rapprochement qui a eu lieu il y a près d’un an entre les commandements japonais et américains au Japon. En effet, le commandement des Forces d’autodéfense aériennes japonaises s’est installé sur la base aérienne de Yokota, où est sis le Quartier général des forces américaines au Japon, et, en début d’année 2013 le centre de commandement rapide des forces d’autodéfense terrestres japonaises s’est, lui, installé à Camp Zama, où se trouve le QG de l’US Army au Japon.

La coopération se poursuit aussi en matière de matériels militaires déployés. On l’a mentionné à propos des Awacs, mais c’est par exemple aussi le cas avec les MV-22 Osprey. Ces appareils, mi-avions, mi-hélicoptères, vont être achetés dans les prochaines années par le Japon. Une étude de faisabilité d’un coût de 100 millions de yens pourrait être débloquée dans le budget de la défense japonaise pour l’exercice 2014(5). Mais surtout l’US Marines Corps basé dans l’île d’Okinawa a indiqué que des Osprey situés à Futenma pourraient être envoyés vers les îles Senkaku « si besoin » (6). C’est bien là la marque que l’alliance de sécurité américano-japonaise est solide et se renforce. C’est aussi le cas dans le domaine de la défense antimissile où Japon et Etats-Unis coopèrent de plus en plus étroitement. Et récemment le quotidien Nikkei (7) que le Japon pourrait « accroître ses capacités d’interception de missiles balistiques avec un système THAAD (Terminal high altitude area defense system) » . Le Japon devrait financer l’étude d’évaluation de la mise en place de ce système d’armes américain qui permet de traiter des missiles ennemis quand ils entrent dans l’atmosphère et qui complèterait les systèmes d’intercepteurs américains PAC-3 que possèdent déjà le Japon…

Révision de l’accord de sécurité

Dans ce contexte, les Etats-Unis et le Japon ont formellement entériné(8), lors d’une rencontre le 3 octobre 2013 à Tokyo, la révision de l’actuelle politique de coopération nippo-américaine en matière de défense, un nouveau pas dans le renforcement de l’alliance bilatérale multi-décennale. L’accord, signé lors d’une visite conjointe du secrétaire d’Etat américain John Kerry et du secrétaire à la défense Chuck Hagel rencontrant leurs homologues respectifs, Fumio Kishida et Itsunori Onodera, montre l’accent croissant mis par les Etats-Unis sur les plans militaire, diplomatique et économique, sur la région Asie-Pacifique. Il est prévu de revoir d’ici à la fin de 2014 les « lignes directrices de la coopération bilatérale en matière de défense » (9). La dernière révision remonte à 1997 ! Dans l’accord du 3 octobre est prévu notamment le déploiement d’un nouveau radar AN-TPY-2 à bande X déployé à Kyogamisaki d’ici à un an qui protègera mieux Etats-Unis et Japon de la menace des missiles balistiques nord-coréens. Un autre existe déjà à Shariki, dans le nord de l’île d’Honshu. Il est aussi prévu d’accroître la cybersécurité dans les deux pays. Les Etats-Unis déploieront aussi des drones d’observation Global Hawk au Japon, une première. Et le P-8, un avion très sophistiqué de reconnaissance aérienne sera aussi déployé pour la première fois dans l’Archipel pour aider les Etats-Unis et leurs alliés à mieux surveiller les activités maritimes dans le Pacifique. Il est aussi prévu de redéployer 9 000 US Marines de l’île d’Okinawa sur l’île américaine de Guam et dans les îles Mariannes pour un coût de 8,6 milliards de dollars, dont 3,1 milliards seront pris en charge par le Japon. « Notre relation n’a jamais été plus forte et meilleure que maintenant » , a déclaré M. Kerry ; « Nous continuons à nous adapter, cependant, pour faire face aux défis du XXIème siècle » . S’agissant des Senkaku, M. Kerry a appuyé la position japonaise : « Nous reconnaissons l’administration du Japon sur ces îles » a-t-il déclaré, un avertissement à l’égard de Pékin…

Mais la coopération avec les autres pays de la région Asie-Pacifique a aussi une grande importance dans le cadre des NDPG 2010. Elle s’articule « à plusieurs niveaux » souligne la EASR. Tokyo estime se trouver dans un contexte géopolitique incertain voire menaçant, marqué par la montée en puissance chinoise, une économie en reprise fragile, et une population vieillissante, et avec pour toile de fond le déclin relatif de l’US Navy malgré le « pivot ». Le Japon cherche à tisser un réseau d’alliances afin de garantir sa sécurité, celle de ses voies de communication et au-delà, de son économie. Plusieurs cercles concentriques peuvent être identifiés au sein de ce réseau de partenariats stratégiques.

Les alliés de premier rang

Géographiquement le plus proche du Japon, la Corée du Sud est un partenaire important dans le domaine sécuritaire. Deuxième pilier de l’alliance américaine en Asie du Nord-Est, Séoul est en première ligne face à Pyongyang. A l’image de la relation sino-japonaise, le Japon entretient des contacts ambivalents et des sentiments variables selon les sujets avec son voisin sud-coréen. En effet, si la Corée du Sud est à la fois un partenaire économique majeur, un allié proche des Etats-Unis, et un Etat menacé par la Corée du Nord, il n’en reste pas moins un rival diplomatique, territorial et économique. Cependant, malgré ces tensions récurrentes, le Japon et la Corée du Sud, alliés des Etats-Unis, connaissent dans le même temps un rapprochement sécuritaire et militaire. Les NDPG 2010 insistent sur la nécessité de développer la coopération avec la Corée du Sud présentée comme un « allié des Etats-Unis qui partage des valeurs communes et de nombreux intérêts dans les questions de sécurités japonaises, à travers des initiatives bilatérales et des coopérations multilatérale(10) » . En outre, les deux pays disposent d’une marine assez similaire par la taille et le type de navires en service. Un exercice entre les trois marines devrait se dérouler prochainement(11) comme il y en a périodiquement.

Bien que plus éloignés géographiquement, l’Australie et le Japon se disent concernés par la montée en puissance chinoise(12), par la nécessité de garantir la liberté de navigation et la sécurité de la zone marquée par de nombreux défis sécuritaires(13). Allié proche des Etats-Unis tout en étant suffisamment éloignés géographiquement du Japon pour qu’il n’y ait pas de concurrence entre les deux pays sur le plan diplomatique régional, ces deux pays ont une relation très forte. Des exercices tripartites entre les Etats-Unis, le Japon et l’Australie sont ainsi organisés, y compris avec des unités terrestres(14), ce qui témoigne bien du renforcement de cette collaboration militaire puisqu’auparavant, seules les marines et les forces aériennes coopéraient. Cette évolution témoigne de la volonté de Tokyo d’accroître ses capacités à interopérer et à projeter ses forces terrestres. Cette collaboration pourrait devenir encore plus évidente en cas de transfert de technologie sous-marine dans le cadre de la conception de la classe amenée à succéder à la classe Collins . Pour les Australiens, le choix japonais serait gage d’une grande compétence et fournirait l’assurance de bénéficier d’une technologie de pointe. Le Soryu est en effet l’un des plus gros sous-marins modernes à propulsion classique, puisqu’il déplace 4200 tonnes en plongée. Les industriels japonais savent donc développer des sous-marins aux dimensions océaniques, répondant aux exigences manifestées par l’Australie(15). Cependant, le suédois Kockums semble actuellement tenir la corde dans l’esprit des dirigeants australiens notamment pour une version modernisée de sa classe Collins (16).

Qu’il se réalise ou non, ce transfert marque un tournant majeur dans la politique du Japon. Le simple fait que des discussions aient lieu lors de rencontre « 2+2 » entre les ministres de la Défense et des Affaires étrangères des deux pays témoignent de l’évolution des mentalités(17). En outre, jusqu’à présent, les ventes à l’export ne concernaient que des équipements annexes aux capacités offensives minimes, et non des outils militaires durs. Le partenariat stratégique avec l’Australie connaît un renforcement important et semble promis à un avenir radieux.



L’Inde, un partenaire d’importance croissante
L’Inde et le Japon développent, depuis l’an 2000, un partenariat stratégique global. En effet, les deux pays partagent des valeurs fondamentales et ont des intérêts communs pour la paix, la sécurité et la prospérité en Asie et dans le Monde. Pour le Japon, et pour son économie étroitement dépendante du trafic maritime, l’Inde occupe une place particulièrement stratégique en ce que le pays est situé au centre des lignes de communication reliant l’archipel nippon au Moyen-Orient et à l’Afrique(18). Le Japon et l’Inde ont en conséquence renforcé leur coopération sécuritaire. En 2007, le Japon participe à l’exercice Malabar qui est délocalisé au large d’Okinawa et réunit les marines américaine, australienne, indienne, singapourienne, et japonaise. En 2012, un premier exercice réunit conjointement les deux marines japonaise et indienne dans la baie de Sagami au large du Japon. Le Japon a proposé de vendre à son partenaire indien des hydravions US-2 dotés d’une très grande autonomie et capables de mener des opérations Search and Rescue (ou SAR)(19).

L’ASEAN, un espace d’influence pour le Japon

Enfin, le Japon tisse des liens avec les pays de l’ASEAN qui partagent ses craintes vis- à-vis de la Chine. L’intérêt est ici moins militaire que sécuritaire, les pays de l’ASEAN ne disposent pas de forces armées puissantes mais sont confrontés à une piraterie active qui peut aussi représenter une menace pour l’économie japonaise. De plus, le Japon ambitionne d’accroître ses liens économiques et son influence dans la région, notamment face au poids croissant de Pékin. Le Japon participe ainsi aux sommets élargis ASEAN Defence Ministers Meeting Plus ou ADMM + depuis sa création en 2010. Outre ces rencontres multilatérales, Tokyo entend favoriser l’établissement de relations bilatérales avec ces pays notamment sur des aspects sécuritaires. Le Vietnam est particulièrement préoccupé par la politique jugée agressive de la Chine notamment à l’encontre des îles Spratley et Paracels, et cherche à contrebalancer le poids économique de Pékin en diversifiant ses partenaires. Dans ces circonstances, un rapprochement avec le Japon serait particulièrement intéressant. Sur le plan sécuritaire, les secteurs du déminage, la formation du personnel et les techniques militaires devraient faire l’objet d’une coopération bilatérale(20). En 2012 L’exercice Kakadu (21) a permis d’accroître la capacité à interopérer entre les différentes marines de la région et les Forces d’autodéfense (FAD) maritimes japonaises. Les escales de bâtiments japonais dans ces pays se multiplient. Parmi les plus récentes, on peut noter le cas du Myanmar, qui a accueilli pour la première fois, le 1er octobre, trois bâtiments dans le port de Thilawa à 25 km de Yangon(22). Ces navires rejoindront par la suite le Cambodge. Le 20 septembre à Yokosuka, les marines de cinq pays (Australie, Corée du Sud, Etats-Unis, Japon et Singapour) ont participé à la 6e édition de l’exercice de sauvetage sous-marin Pacific Reach 2013 . L’Inde, la Thaïlande et le Vietnam étaient également présents à titre d’observateurs(23). De plus, avec l’assouplissement des trois principes qui encadrent strictement les exportations d’armes au Japon, Tokyo a pu s’engager à transférer 10 patrouilleurs maritimes des garde-côtes à la marine des Philippines au titre de la lutte anti-piraterie(24).
Les partenariats stratégiques du Japon reposent également sur les exercices bi ou multilatéraux permettant d’accroitre la capacité à interopérer des armées mais également à développer des liens et une confiance réciproque. Les RIMPAC ou RIM of the Pacific en sont le meilleur exemple : « La valeur politique de ces manœuvres n’est pas négligeable, ces dernières pouvant être considérées comme l’un des marqueurs les plus visibles d’une proximité politique. Ainsi, s’il n’existe pas d’alliance politique formelle entre Singapour et les Etats-Unis, les RIMPAC matérialisent un haut degré de coopération que prolongent des accords sectoriels dans le domaine militaire(25) » . En 2012, l’amiral Fumiyuki Kitagawa assure le vice-commandement de l’exercice(26) qui rassemble 48 navires et sous-marins, plus de 200 avions et 25 000 hommes. « Il s’agit d’un événement important pour les FAD maritimes car cela affirme leurs capacités et témoigne de la confiance placée en elles par les Etats-Unis » déclare Garren Mulloy(27), chercheur associé en relations internationales à l’université Daito Bunka de Tokyo. En 2010, des sous-marins japonais ont participé à l’exercice, simulant des attaques contre le groupe aéronaval du porte-avion américain USS Ronald Reagan (28).

Ainsi, la politique de développement de partenariats stratégiques que mène le Japon semble passer, non par un système d’alliances classique, mais par un ensemble complexe à engagements variables et multiples, dont la finalité est la constitution d’un front commun, plus ou moins serré, à opposer à la Chine communiste. Ce système peut se concevoir comme des cercles concentriques gravitant autour du Japon, et qui pourraient même s’élargir jusqu’à l’Europe, puisque que Shinzo Abe manifeste depuis peu sa volonté de réintroduire la France et le Royaume-Uni dans les questions sécuritaires en Asie et dans le Pacifique.


(1) « Vietnam, Japan boost defense ties », 16 septembre 2013, CCTV News
(2) Ryo Sahashi, “Security partnerships in Japan’s Asia Strategy. Creating order, building capacity and sharing burden », IFRI février 2013
(3) Japan : examining the dynamic defense force (Chapter 3)” in East Asian strategic Review 2013, The National Institute for Defense Studies, 2013, Tokyo
(4) Wyatt Olson, “US, Japan forces train together at Lewis-McChord”, Stars and stripes, 18 septembre 2013
(5) Lire notre précédente contribution sur le site Affaires Stratégiques
(6) « US Ospreys stationed in Okinawa may be sent to Senkakus », The Japan daily press, 18 septembre 2013
(7) « Japan could acquire THAAD Antimissile System”, National Journal, 17 septembre 2013
(8) Jennifer Steinhauer, “Japan and US agree to broaden military alliance”, The New York Times, 3 octobre 2013
(9) « Joint statement of the security consultative committee toward a more robust alliance and greater shared responsibilities », US Department of defense, 3 octobre 2013.
(10) « Alies of the United States and share basic values and many security-related interest with Japan, through bilatéral initiatives and multilatéral cooperation ».
(11) http://www.channelnewsasia.com/news/asiapacific/us-japan-and-s-korea-to/835106.html
(12) Alan DUPONT, spécialiste des questions de sécurité à l’université New South Wales, entretien avec Joana MC CARTHY, ABC, 12 mars 2013.
(13) Communiqué final de la rencontre trilatéral des ministres de la Défense du Japon, de l’Australie et des Etats-Unis.
(14) « Australia, Japan and US participate in inaugural Exercise Southern Jackaroo », Media room, Australian government department of Defence, 29 mai 2013.
(15) Global security, Australia, future submarine.
(16) Le suédois Kockums semble être le candidat choisit par l’Australie, « Australia, Sweden sign agreement on submarine technology », News Track India, 16 mai 2013.
(17) Conférence de presse des ministres de la Défense et des Affaires étrangères du 11 septembre 2012, Australie, site du ministère des affaires étrangères japonais.
(18) Ministère de la Défense japonais, relation avec l’Inde.
(19) http://www.naval-technology.com/projects/shinmaywa-us-2-stol-search-and-rescue-amphibian/
(20) « Le Premier ministre vietnamien reçoit le ministre japonais de la Défense », le courrier du Vietnam, 17 septembre 2013.
(21) Exercice Kakadu 2012 ship set sail, Media room Australian government department of Defence, 4 septembre 2012.
(22) « MSDF ships make first port call in Myanmar », Japan Times, 1er octobre 2013.
(23) Asagumo, 19 septembre 2013.
(24) http://japandailypress.com/japan-to-fast-track-coast-guard-vessels-donation-to-the-philippines-2129252/
(25) Joseph HENROTIN, Les fondements de la stratégie navale au XXIe siècle, Edition Economica, 2011, pp. 50-51.
(26) Kirk SPITZER, « Japan Takes Command — But Don’t Tell Anyone », Time, 28 juin 2012.
(27) « This is a very significant event for the Japanese Maritime Self-Defense Force (JMSDF) because, for them, it is an affirmation of their capability and shows the level of trust that is being placed in them ».
(28) Kyle MIZOKAMI, New Pacific Institute, 29 juin 2010.